Existe-t-il une association entre l’utilisation d’inhibiteurs topiques de la calcineurine et la survenue de carcinome cutané ?

La dermatite atopique est une dermatose inflammatoire chronique touchant 2 à 10 % de la population adulte. Parmi les traitements topiques de première intention, on note l’utilisation de dermocorticoïdes et d’inhibiteurs topiques de la calcineurine, en particulier du tacrolimus topique. Les carcinomes cutanés carcinome basocellulaire (CBC) et carcinome épidermoïde (CE) sont des cancers extrêmement fréquents. Parmi les facteurs de risque de survenue de ces cancers, on note le phototype clair, l’exposition solaire, l’âge avancé et l’immunosuppression. En particulier, les inhibiteurs systémiques de la calcineurine sont associés à un risque accru de carcinome de CE. Compte tenu de cette association et du rapport précoce de survenue de carcinomes topiques sous tacrolimus, des signaux de pharmacovigilance ont alerté sur ce risque en France et aux États-Unis. Bien que les signaux des dernières études soient plutôt rassurants, les résultats restent contradictoires. Les objectifs de cette étude de cohorte étaient d’évaluer le risque de survenue de CE et de CBC chez des adultes > 40 ans suivis pour une dermatite atopique exposés au tacrolimus topique par rapport aux dermocorticoïdes ou l’absence de topique.
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